Le généalogie est de plus en plus populaire. Lorsque j'ai commencé à pratiquer cette science (car c'en est une) au début des années '90, l'accès à la documentation relevait souvent du parcours du combattant. On devait se rendre dans les bibliothèques publiques, les dépôts et les centres d'archives, se taper de longues heures et s'arracher les yeux à déchiffrer des microfilms et des vieux papiers, transporter des quintaux de trente sous pour les photocopies, et développer des tendinites à retranscrire des notes souvent indéchiffrables.
Puis sont arrivés les ordinateurs portables (quelle révolution !, en attendant mon IPad), les bases de données électroniques et numériques, et Internet. L'accès aux données généalogiques n'a jamais été aussi facile. Le mythe voulant « qu'il est possible de remonter une généalogie en quelques clics de souri » est de plus en plus répandu.
Son corollaire est que les erreurs pullulent et sont répétées dans de nombreuses bases de données de chercheurs peu scrupuleux qui négligent de citer leurs sources. Et les généalogistes amateurs, souvent ignorants de la méthodologie et de l'importance de consulter les sources primaires, se font prendre.
D'autres mythes sont aussi populaires : la « grand-mère amérindienne » est un des plus fréquents, suivi de l'ascendance noble et des « trois frères » immigrant en même temps.
Le regretté généalogiste René Jetté disait que « l’important n’est pas de trouver, mais bien de prouver ». Ce blogue a donc pour but, vous l'aurez deviné, de débusquer les mythes les plus répandus et les erreurs, glanées au cours de mes recherches, preuves à l'appui.
Bonne lecture !
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